Depuis les 20 dernières années, la gouvernance de l’entreprise a considérablement évolué.
Un nouveau cadre, permettant la prise en compte du Développement Durable vis à vis de l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise, a vu le jour. Défini par la commission européenne, le concept de la démarche RSE a apporté de nouvelles lignes de conduite. En 2010, la norme ISO 26000, standard international, a concrétisé les lignes directrices autour de sept thématiques centrales :
- la gouvernance de l’organisation
- les droits de l’homme
- les relations et conditions de travail
- l’environnement
- la loyauté des pratiques
- les questions relatives aux consommateurs
- les communautés et le développement local.
A noter que cette norme ISO 26000 a été instaurée sans contraintes évaluées par un certificat. C’est pour le moment, à l’entreprise de s’auto-évaluer.
Puis, en 2015, l’ONU a contribué à orienter cette nouvelle forme de gouvernance avec l’établissement des « ODD ».
Ces 17 Objectifs de développement durable (ODD) , autant tournés vers l’homme, le salarié que l’environnement ont vu le jour lors de la Conférence de Rio sur le développement durable.
A partir de là, chaque société définit sa propre feuille de route pour tenter de répondre aux enjeux proposés.
Peu à peu, les guides d’orientation se transforment en cadre et devienne un thème incontournable de gouvernance. La loi française impose en 2017, aux sociétés françaises employant plus de 5.000 salariés en France ou 10.000 salariés dans le monde, de rendre des comptes en matière sociale, sociétale et environnementale.
C’est ensuite, avec la loi PACTE de 2019, la notion de l’entreprise revêt de nouveaux enjeux. L’article 1833 est ainsi complété : Toute société doit avoir un objet licite et être constituée dans l’intérêt commun des associés. La société est gérée dans son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. »
L’objectif est ainsi d’amener les dirigeants à s’interroger sur les enjeux RSE à l’occasion de leurs décisions de gestion. En matière de gouvernance, il s’agit également d’inciter à faire évoluer la gouvernance vers une meilleure prise en compte des parties prenantes comme l’ont fait d’autres pays européens.
Le discours est clair « contraindre les entreprises à prendre des mesures effectives de prévention et d’atténuation des risques d’atteinte aux droits humains et à l’environnement tout au long de leur chaîne de valeur [..] »
Par exemple, on peut retrouver sur le site de l’État, l’intégration d’une nouvelle définition sur la performance de l’entreprise. En plus des évidents indicateurs d’activité commerciale, d’objectifs financiers, de ressources humaines, la notion d’indicateurs de responsabilité sociétale est ajoutée.
Sa définition : « fournir des informations sur la qualité des modes de production en termes d’impact sur l’environnement (consommation d’eau ou d’énergie, pollution, etc.) et les conditions de travail des salariés.«
Actuellement en discussion dans les instances Européennes, et aussi en France au travers du groupe de travail dénommé « Plateforme RSE« mis en place en 2016, de nouvelles réglementations, en complément du reporting ESG, vont voir le jour. De nouveaux labels vont émerger pour donner plus de cohérence et de traçabilité à la démarche mise en place dans toutes les entreprises de l’Union.
Dans ce contexte, créé dès l’origine (2014) pour répondre aux grands enjeux des collectivités publiques (Agenda 21), PYTHEOS prend tout son sens.
D’autant plus que bien réfléchi, par une amélioration des processus de développement, de vente, et de distribution, l’intégration d’une démarche RSE dans l’entreprise contribue à l’amélioration de sa performance, permet de mieux répondre aux attentes client et de travailler en cohésion avec les attentes des salariés.
Non seulement, PYTHEOS permet de définir clairement la feuille de route stratégique de l’entreprise, de définir par processus les actions mises en place.
Mais en même temps, l’outil aide à intégrer les engagements RSE de l’organisme dans sa gouvernance
Les actions déployées répondent alors aux deux axes.
L’impact de ces actions est alors mesuré au moyen de KPI dédiés :
- Par exemple, la baisse du bilan carbone dans les déplacements, synonymes de KPI de performance.
- Par exemple, le nombre de salariés formés à la sécurité favorise la culture Sécurité de l’entreprise et la prise en compte des risques par des salariés-citoyens
- Mise en place d’un atelier de « la Fresque du climat », mesuré par le nombre de participants au jeu
Et bien entendu, la mise en place de ces actions évaluée par le degré d’avancement donne sous PYTHEOS une vision consolidée des engagements effectifs de l’entreprise sur les axes RSE.